Un peu d’histoire

RESTAURATION
&
VENTE DE POÊLES
EN FAÏENCE

Un peu d’histoire

 

La Faïence

 

La céramique fut le premier « art du feu » à apparaître, bien avant la métallurgie et le travail du verre.

La terre cuite recouvre l’ensemble des objets, fabriqués à partir de terre argileuse, qui ont subi une transformation physico-chimique irréversible au cours d’une cuisson à température élevée.

Elle reste actuellement le matériau le plus répandu dans les arts de la table ou la construction (briques, tuiles).

La faïence est une terre cuite à base d’argile ; c’est l’une des plus communes et des plus anciennes techniques utilisées en céramique.

La Vénus de Dolní Vestonice

La Vénus de Dolní Vestonice

La Vénus de Dolní Vestonice (Tchécoslovaquie) est l’un des plus anciens témoignages de création en céramique : cette Vénus paléolithique est une représentation féminine datant de 29 à 25000 ans avant J.-C.

La plupart des terres cuites de faïence utilisent une terre argileuse de teinte ocre3, mélange de potasse, de sable, de feldspath et d’argile. C’est l’un des plus anciens mélanges employés en céramique.

Recouvertes de leur émail à base d’étain, blanc ou coloré, les pièces de terre cuite deviennent des faïences.

La poterie de faïence peut être techniquement aussi fine que les porcelaines, bien qu’elle ne soit pas translucide et puisse plus facilement être rayée. À partir du début du XVIIe siècle et le développement des échanges maritimes avec l’Extrême-Orient, la faïence fut largement utilisée pour imiter la porcelaine chinoise, dont la composition demeurait ignorée. Ce fut le cas, entre autres, pour la Faïence de Delft, qui fut aussitôt exportée et imitée partout en Europe.

La découverte de la faïence, au IXe siècle et sa diffusion en Occident à la Renaissance représentèrent une avancée technique majeure : pour la première fois, le potier s’affranchissait des décors cloisonnés ou incisés pour délimiter les couleurs. Surtout, il pouvait utiliser le fond blanc pour exécuter une véritable peinture 2 et reproduire des décors élaborés, susceptibles d’être inspirés par de grands artistes. Sur la glaçure blanche et poreuse, les couleurs pouvaient être posées au pinceau, sans risque de s’épancher sur le vernis. Elle ressortait vivement, ce qui n’était pas possible avec le seul fond foncé de l’argile.

Les Poêles

Un poêle est un appareil de chauffage rudimentaire, chauffant directement le lieu où il se trouve. C’est un système à « combustion enfermée ». Il est rudimentaire dans le sens où il ne comporte pas de circuitcaloporteur (circuit de déport thermique). Ce point le distingue d’une chaudière. Il propage sa chaleur directement (par convection et par rayonnement).

Leur pertinence est apparue dans les calorifères à combustibles solides grâce :

1. au réglage de la quantité d’air de combustion (comburant): La régularité de la puissance ainsi que la possibilité de la faire varier précisément ;

2. aux économies importantes de combustible par le rendement, alors que les combustions à foyer ouvert ont beaucoup de pertes par l’excès d’air (80 % de l’air est de l’azote qui n’intervient pas dans la combustion) ;

3. Enfin, grâce à l’augmentation des températures de combustion qui permet de diminuer les imbrûlés (particules et gaz).

Les savoir-faire anciens des cuissons de céramiques, des sidérurgiques, autant que celles des cuissons de cuisine ont fait émerger les techniques liées aux poêles.

Poêle de masse

Poêle de masse et Kachelofe.

Poêle de masse et Kachelofe.

Ils ne sont pas rudimentaires.

En effet en dehors des plus communs, ils sont tellement massifs que la chaleur de leur environnement reste très constante et se diffuse doucement dans l’espace.

On peut distinguer deux sous-familles : les « poêles à inertie » et les « poêles de masse monumentaux ». Dans ces derniers, la masse importante nécessite d’être anticipée à la construction de l’édifice. Certains de ces poêles vraiment typiques sont équipés de banquettes sur une de leurs faces, chauffées par le foyer. On peut s’y asseoir, voire plus rarement y dormir. Une niche y est souvent ménagée, servant à chauffer des bouilloires ou des sacs de noyaux de cerises, que les habitants de la maison prenaient dans leur lit. Ils servaient aussi à sécher les fruits. Dans les fermes et habitations modestes, le four ou la cuisinière de cuisson, installés dans la cuisine, chauffaient aussi le banc adjacent au poêle dans la belle pièce dite la « Stube ».

Ce dispositif économe en combustible est appelé « Kunscht » au nord des Alpes (Suisse du nord-est, sud de la Forêt-Noire, sud de l’Alsace), ainsi nommé de « Holzsparkunst » ou art d’épargner le bois.


Certains poêles sont des œuvres d’arts magnifiques. En France les artisans restaurateurs de poêles en faïence sont appelés « poêlier » ou « maitre poêlier » 2. On trouve en France une dizaine de ces artisans et ils ont presque tous un site internet qui permet de voir quelques-unes de ces merveilles.


Les Faïenceries de l’Est

 

Sarreguemines

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fa%C3%AFence_de_Sarreguemines

Toul

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fa%C3%AFencerie_Toul-Bellevue

Vitry le François